Une récente étude réalisée sur le contraceptif Androcur semblerait indiquer que ce médicament pourrait augmenter le risque de développer des tumeurs au cerveau.
Le Ministère de la santé prend cette information très au sérieux et aurait des informations concordantes. C’est l’un des composés du contraception, l’acétatde cyprotérone qui serait responsable de cette augmentation des risque. Concrètement, il semblerait que 6 mois après le début du traitement, , le risque de tumeur au cerveau pourrait être 7 plus important. Pire, le risque serait 20 fois plus important après 5 ans. La tumeur concernée est un méningiome, qui se relève très généralement bénigne, mais elle peut malgré tout d’importantes séquelles. Les motifs de prescription du médicament sont multiples : contraception, comme on vient de le voir, mais aussi endométriose et acné. L’Express rapporte que le médicament est prescrit pour l’hirsutisme, mais aussi pour la contraception, l’endométriose et contre l’acné, alors qu’il n’y a pas d’autorisation de mise sur le marché pour ces trois indications. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a créé une cellule de médecins chargés de de rédiger de nouvelles recommandations relatives à l’Androcur pour la fin de l’année.