Même si c’est extrêmement regrettable, dans la sphère du fantasme et de l’industrie cinématographique, le préservatif constitue encore un « problème » car certains spectateurs y voit encore un repoussoir. Que les cinématographes rentrent dans des choix clientélistes en évitant d’intégrer le préservatif dans leur films n’aident pas à en démocratiser l’usage, alors que beaucoup de jeunes gens découvrent la sexualité par les biais des films.
Le préservatif est pourtant la protection ultime puisqu’elle allie un vertu contraceptive à l’assurance d’être protégé contre les MST. Les productions de films spécialisés optent pourtant souvent pour des prises de sang, permettant de connaître la séropositivité ou non des acteurs et actrices.
Pourtant les tests médicaux ne laissent pas apparaître une contamination qui serait récente. Que l’on est recours aux prises de sang en cas de rupture de préservatifs, passe encore. Mais comme unique moyen de gérer ce risque s’avère tout de même bien discutable.
Si l’industrie cinématographique reste frileuse, d’autres milieux ont intégré le préservatif dans toutes leurs pratiques. Dans le domaine des rencontres BDSM, par exemple, le préservatif est de mise. Il devient un élément ludique ou fetish.
Dans tous les cas, le préservatif reste l’unique moyen de se protéger contre la grossesse et des maladies sexuellement transmissibles. Ne succombez pas à la tentation du risque !